Et si j’avais une baguette magique …
C’est le rêve de tout le monde non ? Avoir une baguette magique ! Ce désir, il est en nous, depuis notre enfance ! Nous ferions des millions de choses avec, n’est-ce pas ?!! Mais je ne vais pas vous dire ici tout ce que je voudrais faire avec ma baguette magique ! Ce serait beaucoup trop long ou beaucoup trop court ! Non, je vais vous parler d’un sujet qui me tient vraiment à cœur et qui est l’essence même de ce blog : apprendre par le jeu.
Oui, si j’avais une baguette magique…
Nous serions libres de choisir…
De choisir la pédagogie la mieux adaptée à notre enfant. La pédagogie par le jeu, la pédagogie Montessori, Freinet, Steiner, institutionnelle, école conventionnelle, école démocratique, éducation lente… (Source : Colibris).
Parce que nous sommes tous différents (ce qui fait de nous des êtres uniques), et que la différence doit être respectée, nous devons avoir le choix. Et ce choix doit être toléré, accepté, compris par tous. Sans jugement, sans dédain, sans suffisance.
Parce qu’aujourd’hui, le regard des autres nous juge continuellement, nous blesse, influe sur nos décisions la plupart du temps.
Posons-nous la question : et si j’étais à sa place, est-ce que je ferai mieux ?
En tant que gouvernants, qui sont-ils pour nous imposer leur volonté et faire de nous leur pions ?
Et en tant qu’individu, qui sommes nous pour juger notre voisin ? Connaissons-nous sa vie ? Son histoire ? Ses peurs et ses doutes ? Ses échecs et ses victoires ?
Avec cette baguette magique je ferai en sorte que chaque individu puisse faire ses choix en toute liberté. Libéré du regard et du jugement des autres. Libre de suivre son instinct, ses valeurs, ses motivations, ses aspirations en ce qui concerne l’éducation, l’instruction, l’accompagnement de son enfant sur le chemin de la vie, du bonheur, de l’avenir.
Le jeu serait reconnu comme essentiel…
Jouer, quel que soit l’âge. Parce que garder une âme d’enfant permet de garder l’insouciance, la joie, la curiosité, l’envie de découvrir, le besoin d’explorer. Jouer permet à l’enfant de bien grandir, dans la confiance, en soi-même, mais également en l’avenir.
L’enfant vit une cassure lorsqu’il rentre en CP. Parce que le jeu, tout d’un coup, n’a plus sa place dans son quotidien. Pourquoi ? Posons-nous réellement la question. Pourquoi ne pouvons-nous plus voir le côté sérieux du jeu ? L’adulte que nous sommes devenu doit faire revenir le jeu dans son cœur. Pour permettre à l’enfant de le conserver. Parce que le jeu est essentiel dans le développement de l’enfant. Ce ne sont pas les neurosciences qui me contrediront !
Un enfant qui joue, c’est un enfant qui apprend et garde confiance en lui.
Naturellement, l’enfant n’a pas besoin de faire le choix entre jouer et apprendre. Ces deux activités font partie de lui et lui ouvrent les portes de la vie.
Avec cette baguette magique, je ferai en sorte que l’enfant puis l’adulte voit la vie comme un jeu. Un jeu où on apprend chaque jour. Un jeu où la curiosité, l’expérimentation, la découverte, la connaissance sont les règles principales.
Et que notre unique but à tous soit de vivre en harmonie avec les autres et avec nos valeurs.
Les enfants apprendraient partout…
Il n’y aurait pas véritablement d’école. Car l’important pour l’enfant, c’est d’être entouré, d’adultes, d’enfants plus âgés, plus jeunes… Peu importe. L’enfant ne veut pas être seul. Il veut partager ses découvertes, demander conseil, expérimenter et comparer ses découvertes.
Il faudrait que le monde entier soit son terrain d’apprentissage ! Qu’il puisse avoir accès au monde des adultes : les magasins, les entreprises, les administrations, les fermes, les casernes de pompiers… L’enfant, l’adolescent, et même l’adulte (car il n’y a pas d’âge pour apprendre) devraient pourvoir se former quotidiennement à ce qu’ils souhaitent, quand ils le souhaitent.
Avec cette baguette magique, je ferai en sorte que nous formions des petites communautés, à taille humaine, dans lesquelles les enfants pourraient évoluer librement et se tourner naturellement vers ses centres d’intérêts. Observer, poser des questions, expérimenter dans la vraie vie, en collaboration avec l’adulte, le professionnel, le passionné de son activité. L’adulte et l’enfant seraient au même niveau. Il n’y aurait plus d’un coté l’enfant qui ne sait pas et l’adulte qui sait tout. Il y aurait un enfant curieux, intéressé par un domaine et de l’autre côté un adulte, expérimenté, passionné par son domaine et fier de pouvoir transmettre sa passion.
Bien sûr, j’aurai pu utiliser ma baguette magique pour gagner des millions d’euros… Mais c’est beaucoup moins intéressant vous ne trouvez pas ? L’argent ne fait pas réfléchir, il détruit beaucoup plus qu’il ne bâtit. Non, ma baguette magique aurait tendance à faire disparaître l’argent afin de mettre en place un autre système d’échange… Mais ça, c’est un autre sujet 😉
Merci à Marion du blog les-enfants-avenir.com d’avoir organisé cet événement « et si j’avais une baguette magique » ! J’apprécie beaucoup ce blog, qui traite de sujets qui nous font réfléchir sur nos valeurs. Mon article préféré est celui-ci.
En tous cas, ce sujet était vraiment très intéressant à traiter et je suis impatiente de lire les articles des autres blogueurs participants !
Et vous ? Que feriez vous avec une baguette magique ?? Dites-nous tout dans les commentaires !
Hello, J’adore votre article, il m’a fait réfléchir à pourquoi, nous les adultes ont ne s’amuse plus ! Merci beaucoup pour cette réflexion. Longue vie à votre blog.
Christophe.